Doutant du regard
doutant de la voix
doutant du passage réel
de l’amour dans les bois enroués par l’hiver
Suivant le courant
la voie des rivières
relisant son cœur
les points les accents la course légère
de ses lignes bien espacées
Doutant redoutant
l’arrêt du soleil
des songes du temps des dons du sommeil
ne redoutant plus
l’air en mouvement l’écriture claire
liant reliant
déliant l’émoi
de sa mécanique légère.
HENRI BAUCHAU