Il s’agit ici, à travers les formes de l’adversité, intérieure le plus souvent, de s’avancer dans l’indéchiffrable.
De s’alléger de tout ce qui encombre. De cet imprévisible cheminement vers le jour - la lumière avivée de l’immense - malgré les embûches de la solitude, de la souffrance. L’effort requis n’est
pas sans rappeler les mots de Kafka :
« Il a le sentiment qu’il se barre le chemin par le fait même
qu’il vit. Mais ensuite, il tire la preuve qu’il vit de cet empêchement. »
Le 20/09/1994, j'avais reçu
de lui un poème en réponse à une lettre que je lui avais écrite.
Voici le premier quatrain...
rien ne s'annonce
mon silence est muet
mais je demeure en attente
prêt à capter ce qui va sourdre
Le chemin parcouru a donc découvert sa source de joie... padam padam padam..