Il y a
Héros ombres
Sourires décombres
Je portais ruisselantes les larmes des fantômes
Arrachais innocente les entrailles des hommes
Du sang sur les façades
Les cris les coups les cauchemars nomades
Nos mémoires fermées
Et ces questions posées
Qui est invité
A
naître à partir à arriver?
Qui peut se permettre d'oublier?
Qui porte une école dans le creux de ses songes?
Qui sèmera avec nous les semences fécondes?
Dans le creux des demeures nous dirons les
destins des souvenirs
les
mythes fabriqués
les actes escamotés
les
racines de nos vies
les lumières les oublis
Nous diront leurs visages juste derrière les nôtres
Nous diront mille passages et mille nouvelles portes.
Anaïs Lafite
inédit.