"La robe de chambre est une folie, quiconque
se met en robe de chambre est aspiré vers le néant, c’est comme ça, la robe de chambre est mauvaise, et peu importe sa forme, son tissu, sa couleur, (…) à moins d’être Roger Moore dans Simon Templar, la
robe de chambre conduit droit à la catastrophe."
https://youtu.be/cuM1SWFFjeI
"Jouée dans le monde entier, l’oeuvre de Yasmina Reza ne cesse de séduire le public du théâtre
et les amoureux de la littérature. Depuis sa première pièce en 1987, Conversations après un enterrement, qui connut un succès immédiat,ou bien ART, elle peaufine un style très singulier qui
n’a d’autre but que de pourfendre, sur un mode aussi espiègle que lucide, la douleur et l’ennui, les deux meilleurs ennemis du bonheur humain que décrivait le philosophe allemand Schopenhauer dans Aphorismes sur la sagesse dans
la vie.
La Luge de Schopenhauer… est une nouvelle preuve de cet acharnement. Ici, Ariel Chipman est un universitaire qui a enseigné toute sa vie Spinoza, donc
une vision optimiste de l’existence. Mais sa vie ordinaire a fini par le convaincre de la vanité de cette vision. Le voici donc entraîné « dans la luge de Schopenhauer » qui avait lui une vision pessimiste de notre humanité.
Un texte brillant de Yasmina Reza, servi par un quatuor de comédiens exceptionnels : Yasmina Reza elle-même, dans le rôle de Nadine Chipman, qui raconte à son ami Serge Othon Weil (Jérôme Deschamps) le triste état
de son mari, Ariel Chipman (André Marcon) dont le sort est placé entre les mains d’une psychiatre (Christèle Tual, magnifique Frosine ce printemps dans L’Avare, de Molière, mis en scène par Ludovic Lagarde à
L’Odéon-Théâtre de l’Europe)."
Affiche de l'exposition "Home sweet home" au Musée de la Chemiserie d'Argenton-sur-Creuse
© Musée de la Chemiserie et de l'élégance masculine