Des oies sauvages, des hérons
Qui tournent sans fin ?
Tendus là-haut : ils écrivent
Sur le ciel l’angoisse
Des enfants blessés.
Que veulent-ils ?
Quel pays cherchent-ils ?
Leurs pattes glacées n’existent plus,leur bec est une épine sèche.
Ils ne peuvent revivre qu’entre
Des bras de femme, longuement bercés.
Raymond Mirande