Te voici, mon doux corps de lune et de rosée,
O forme obéissante à mes vœux opposée !
Qu'ils sont beaux, de mes bras les dons vastes et vains !
Mes lentes mains, dans l'or adorable se lassent
D'appeler ce captif que les feuilles enlacent;
Mon cœur jette aux échos l'éclat des noms divins !...
PAUL VALERY