L’été se tapit
Sous des chapeaux de paille
Prend la balle au bond
Dans les ors de Vincent
L’été est en folie
Le rouge ne sait plus
A quel ciel se vouer
La trame est déchirée
Les arbres à genoux
Toutes feuilles mains jointes
Dans la fission des temps
L’été prie
Toutes portes closes
Les maisons s’ensommeillent
Et celle du poète
Reste ouverte à la nuit.
Anny C.