Et..., en écho au texte d'hier où coulait la sève de mon saule moribond...
"Mon désir n'a pas de nom. Il est cette avant-garde de l'infime, sentinelle des nuits minuscules où tu puises la rumeur des souches, gardien des abîmes fragiles où tu guettes l'évangile des sources. Parcimonie. Patience. Parturience des arbres morts. Ossements des saisons. Squelettes de l'oubli. Tu es le résistant du temps. Je suis le récitant du vent. Demain, tu veilleras devant les sèves closes. Demain, je rêverai sur la parole enclose. Pionnier que j'effrite en ma paume. Mon désir n'a plus de nom. "
Jacques Lacarrière Lichens, Fata Morgana, 1983
Commentaires
06.04 | 06:20
Emerger de notre vivier , aprés y avoir puiser toutes les émotions . Ecrire , cry...
10.10 | 11:28
Aimer ne se négocie pas - oh que non. L'amitié non plus. Amour Amitié ces de...
25.01 | 06:56
MAGISTRAL, DEVOS
06.08 | 13:40
Bonjour Anne Marie, Quel plaisir d'écouter Pascal Quignard, que je n'ai ...