CICERON
il est parmi les premiers promoteurs d'une vieillesse active, qui permet d’être enfin
« à soi »
, « de vivre avec soi-même ».
Il dit que les
« quatre causes qui font paraître la vieillesse misérable : la première est, dit-on, qu’elle nous éloigne des affaires ; la seconde, qu’elle affaiblit le corps ; la troisième, qu’elle prive de presque tous les plaisirs ; la quatrième, qu’elle est voisine de la mort. »
Il montre qu’ayant quitté le tumulte de la jeunesse (la vieillesse commence alors à 60 ans, lorsque le citoyen romain n’est plus mobilisable),
le retraité bénéficie d’une disposition d’esprit qui lui permet de se consacrer à la politique
. Car l’oisiveté et le temps du loisir ne sont pas contraires à l’engagement, pour peu que les moyens suivent – la santé et les revenus."
Au moment où le retraite est en débats, j'ai demandé à Cicéron de me donner son avis car,
dans son traité
De la vieillesse
,
, spécialiste des âges de la vie, notre idéal contemporain de la retraite représenterait ainsi
« une sorte de motion de synthèse »
entre cette tradition cicéronienne – et sa vision aristocratique de la retraite active, engagée dans la vie politique – et une tradition héritée de
qui invite à se retirer des affaires courantes pour entamer une
« nouvelle carrière »
… consacrée à son salut.
« de Saint Augustin, nous garderions sans doute l’idéal du retrait d’un univers focalisé sur la productivité, la performance et la consommation, mais sans forcément connecter
la quête du salut à la foi chrétienne.
Selon lui,
Un Cicéron démocrate, doublé d’un Augustin laïc : telle est la figure rêvée du retraité d’aujourd’hui. » (inspiré de Philosophie magazine)
Commentaires
06.04 | 06:20
Emerger de notre vivier , aprés y avoir puiser toutes les émotions . Ecrire , cry...
10.10 | 11:28
Aimer ne se négocie pas - oh que non. L'amitié non plus. Amour Amitié ces de...
25.01 | 06:56
MAGISTRAL, DEVOS
06.08 | 13:40
Bonjour Anne Marie, Quel plaisir d'écouter Pascal Quignard, que je n'ai ...