Au fil des mots

EPHEMERIDE



S'en va l'été on ne sait où

La lumière flotte comme un mouchoir
Le train s’en va
A quai l'églantier s’ouvre une dernière fois
Le vert de l’olivier bleuit
L’horloge coule coule
Lentement
La pelote de l’été se dévide
Lentement
Voici une flanelle d’eau
Sur la feuille d’un lotus
Elle tremble
Fixe
Le temps s’arrête
Terminus
Le train expire un flot de pas
Pas de mot
Un rythme
Une danse
Et des roues
Un goût de berlingot
Libre
L’été se rit de la parade.



Anny C.

Commentaires

06.04 | 06:20

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10.10 | 11:28

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